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De beaux jours sont en perspectives pour le monde des métiers de l’artisanat. C’est ce qui est à déduire du « Projet Gnonnudéblo dandan » (sache faire quelque chose forcément) : une idée d’entrepreneuriat socioéconomique et de valorisation de l’artisanat au Bénin. A l’occasion d’un atelier de formations qui s’est ouvert officiellement le jeudi 21 mars 2019, l’ADAM (Association pour le développement des Arts et Métiers) en collaboration avec l’association culturelle Okpara culture, explique les tenants et aboutissants desdites formations tenues à Zogbo à Cotonou.

Faire connaître et valoriser les métiers de l’artisanat. C’est le double objectif qui sous-tend le « Projet Gnonnudéblo dandan », une idée d’entreprise et de formation des populations béninoises dans les métiers de l’artisanat dont le ‘’perlage’’ et la ‘’teinture’’.
Initié par l’ADAM en collaboration avec Opkara culture, le projet vise aussi à montrer aux jeunes que les métiers de l’artisanat peuvent les aider à sortir du joug du chômage. A en croire Sandra Adjaho actrice béninoise, membre de l’ADAM et formatrice en ‘’perlage’’, c’est une manière pour pallier le chômage mais surtout pour « valoriser les métiers de l’artisanat en vue de vendre le Bénin ». Selon elle, beaucoup de béninois ne connaissent pas encore les valeurs du Bénin. Et, par ces formations, les béninois « seront amenés à mieux connaitre la culture du bénin à travers les métiers de l’artisanat », a-t-elle ajouté.

Tout comme elle, François Yemadjè, président de l’ADAM et formateur en teinture ne change pas de discours. Dans sa présentation, il est perçu qu’au terme des formations qui s’ouvrent, « les métiers de l’artisanat trouveront un nouvel éclat ». Et rien que par les motifs représentés en ‘’teinture’’ par exemple, la culture du Bénin sortira grandie, informe-t-il, en soulignant le caractère entrepreneurial, culturel, et socioéconomique du projet. Présent sur les lieux, Séraphin Fadéi, vice-président de l’UCIMB (Union des chambres interdépartementales de métiers du Bénin), affirme que l’initiative est louable et un accompagnement sera fait pour la commercialisation des produits.
Il faut rappeler que pour ces formations qui viennent de s’ouvrir, sont pris en compte les métiers du ‘’perlage’’ et de ‘’teinture’’ et elles s’étendent sur la période du 21 mars au 04 avril 2019. Loin d’être une simple théorie, c’est à la fois la formation pratique suivie de la commercialisation et de la recherche de fonds pour le financement.

Journaliste culturel, membre de la rédaction Bénin de AWALE AFRIKI

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